Rencontres

[toggle title= »Amparo Sanchez » open= »true » icon= »circle-arrow-right »]
rubon454TOURNAI – Quelques jours avant son concert au Forum, la chanteuse espagnole Amparo Sanchez a rencontré des étudiants du collège Notre-Dame.
La chanteuse espagnole Amparo Sanchez est une pointure comme on dit. Pendant dix ans, la voix d’Amparanoïa, groupe de rock alternatif latino né d’une rencontre avec Manu Chao, enflamma les plus grands festivals de musiques du monde. La fin de l’aventure collective a laissé la place en 2010 à une non moins brillante carrière solo, qui la voit offrir un répertoire aux accents un peu moins festifs mais aux sons plus subtils. Ce dimanche, elle sera à Tournai pour jouer (entre autres) des titres de son dernier album, «Alma de Cantaora», à l’invitation des associations tournaisiennes «Via Lactea» et «L’accordéon, moi j’aime!»
«Une occasion s’est présentée d’organiser un concert à Tournai en pleine tournée européenne. L’accueil ici était enthousiaste, et l’idée de créer des liens avec les élèves s’est imposée assez naturellement et spontanément», raconte Piet Decoster. Ce week-end, un groupe d’élèves participera de manière concrète à la soirée (voir par ailleurs) au profit d’une action humanitaire. Ce mardi, des élèves de cinquième année ayant choisi l’espagnol comme troisième langue ont eu l’occasion de passer une heure en compagnie de la chanteuse. «Y a-t-il meilleure façon d’apprendre une langue étrangère qu’avec la musique et les chansons?», glisse l’artiste espagnole, fort enthousiasmée par l’expérience. Pour préparer la rencontre, les étudiants avaient écouté le disque en classe, et traduit deux chansons.«Le CD passait aussi en fond musical pendant certains exercices», dit la prof d’espagnol. «Ce fut une découverte parce que n’est pas forcément le genre de musique que les étudiants écoutent habituellement. Mais ils aiment assez bien».
Amparo Sanchez confie que d’ordinaire elle n’a guère l’occasion d’être interviewée par des élèves,«à l’exception des classes de mes enfants». Le courant passe immédiatement entre l’artiste quadragénaire et les adolescents. «D’où vous vient votre inspiration?», risque une étudiante. «De la vie de tous les jours, des gens que je croise». Par ses chansons, l’artiste invite son public à profiter des petits plaisirs de la vie sans jamais s’écarter de l’essentiel. Ses concerts sont pimentés de multiples références musicales : son cubain, blues d’arizona, rythmes reggae, boléros mélancoliques. Sa voix grave et énergique soutient des textes personnels dégageant une joie de vivre et une humanité à laquelle le jeune public est sensible. «Votre collaboration avec Manu Chao vous manque-t-elle?», demande un élève. «Pas vraiment car on continue à être en contact». Préfère-t-elle les grandes salles ou les espaces plus intimistes? «Les grandes salles procurent davantage d’adrénaline et d’énergie, les plus petites favorisent le contact avec le public. Il n’y a pas un meilleur endroit que d’autre, c’est juste différent», détaille la chanteuse espagnole, qui avoue que ses fils (son plus jeune a 15 ans) lui manquent pendant ses tournées.
Amparo Sanchez prend congé des jeunes gens en suggérant de leur donner un coup de main dimanche dans le cadre de leur projet solidaire. «C’est formidable ce que vous faites», leur dit-elle. Foi de militante!

Christophe Desablens

Source : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131107_00385814
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[toggle title= »Régis Duqué » open= »false » icon= »circle-arrow-right »]
regisduqueDans le cadre de la découverte du théâtre belge, la classe de 5ème Littéraire a eu la chance de s’exercer à l’écriture théâtrale à l’occasion de deux rencontres avec Régis Duqué.
Ce professeur, journaliste, metteur en scène et auteur dramatique né en 1973, compte entre autres parmi sa bibliographie La Cathédrale (pièce jouée au collège en 2010) et Hors-la-loi, western au théâtre ! Cela suffisait pour surprendre la plume des élèves, lesquels se sont glissés de bonne grâce dans la peau de personnages dont ils ont imaginé les dialogues avant de leur prêter leur voix.
L’œil averti de leur invité les a encouragés à déjouer les codes convenus, travailler sur les tensions, soigner le rythme des répliques. Rien de mieux que
de « se mettre en jeu » pour mesurer la richesse d’une telle expérience.
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[toggle title= »Olivier Bogaert » open= »false » icon= »circle-arrow-right »]
Le 8 novembre 2011, nos étudiants de 3ème année ont été invités à rencontrer Olivier Bogaert, inspecteur de police, détaché à la Computer Crime Unit de la PJ de Bruxelles.

L’orateur a ainsi pu sensibiliser nos jeunes à Internet et à l’utilisation qu’ils en font ou peuvent en faire. Les risques réels étant bien souvent ignorés par les adolescents ; ceux-ci ont ainsi pu réfléchir et réagir sur leurs pratiques.

Cette démarche, demandée par l’Association des Parents du Collège, s’inscrit dans le cadre d’une mise en garde des élèves pour une utilisation saine de l’outil informatique. Elle a été initiée l’an dernier (2010-2011), se poursuit cette année et sera probablement réitérée l’an prochain.

En complément, une (in)formation a été réalisée par des professeurs du Collège en 1ère et 3ème année (Anne Bosmans et Geoffrey Egleme), en collaboration avec le centre PMS. Au niveau 2, la prévention s’est réalisée à travers la lecture d’un ouvrage, Blog (de J-Ph. Blondel), au cours de français, traitant de l’utilisation des blogs, des réseaux sociaux et d’Internet en général.
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[toggle title= »Riccardo Petrella » open= »false » icon= »circle-arrow-right »]
TOURNAI – Cette année, dans le cadre du cours de biologie, les élèves de 6e (option sciences) du collège Notre-Dame de Tournai, ont abordé le thème de l’eau. Tout au long de l’année, guidés par Michel Wattiez, leur professeur, ils ont planché sur les problématiques de l’or bleu et ont réalisé différents projets. Tous les aspects ont été traités : la physique et la chimie de l’eau, sa potabilisation, l’irrigation, l’épuration, la désalinisation, les courants marins ou l’eau dans l’univers… Ils se sont aussi intéressés aux dangers liés à cet élément vital : raréfaction, gaspillage, guerre de l’eau.

En point d’orgue de ce parcours, le jeudi 28 mai, les collégiens auront la chance de rencontrer un invité prestigieux : Riccardo Petrella, professeur d’université et figure emblématique de l’altermondialisme. Toute l’après midi, il les sensibilisera aux problématiques qui lui sont chères : le partage de l’eau, la mondialisation de l’eau, le droit à l’eau… Il abordera ces sujets avec les yeux d’un économiste hors normes, proposant une réflexion forte, un témoignage percutant, un éclairage nouveau, le tout très loin de la langue de bois. En soirée, Ricardo Petrella ouvrira sa conférence au grand public. L’occasion pour les Tournaisiens d’écouter ce chantre de l’eau. Par ailleurs, le SAS (Solidarité au Sahel) de Leuze-en-Hainaut sera sur place pour présenter ses projets, son action EAU pour les jardins communautaires de Danabon, au Burkina Faso.
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[toggle title= »Mathieu Ricard » open= »false » icon= »circle-arrow-right »]
TOURNAI – Dans le cadre de son ouverture à d’autres cultures, le Collège Notre-Dame donne la parole à Matthieu Ricard, le lundi 25 mai.

On souhaitait sa présence en février dernier, dans le cadre de la troisième édition du Solidari’day, axée sur l’Asie du Sud-Est. Mais les seules dates disponibles étaient les 24 et 25 mai, dans le cadre d’une tournée en Europe.

C’est donc le lundi 25 mai, à 20 h, que le collège Notre-Dame de Tournai accueillera Matthieu Ricard, moine du bouddhisme tibétain, porte-parole/traducteur francophone du dalaï-lama. Dont la conférence, accompagnée de quelques images, abordera quatre thèmes : le bouddhisme, la situation politique au Tibet (tout juste 50 ans d’occupation chinoise), le bonheur et la méditation.

Le bonheur et la médiation sont les thèmes favoris de Matthieu Ricard.

« Il s’agit surtout de démystifier la méditation car cet entraînement de l’esprit est nécessaire à tous » a-t-il expliqué en octobre dernier, à Lessines, où il était l’invité par le Rotary. Et où il était venu présenter son livre « L’art de la méditation ».

Les bénéfices de la soirée et de la Solidari’day iront à la Tibetan Development Foundation, à des écoles thaïlandaises et à Karuna, l’association humanitaire fondée par Matthieu Ricard.

F. D.

Article Courrier de l’Escaut Mardi 26 mai 2009
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[toggle title= »Gabriel Ringlet » open= »false » icon= »circle-arrow-right »]
Mot d’accueil de Philippe Claus, professeur au collège.
Présenter Gabriel Ringlet, c’est inévitablement évoquer son parcours : vous dire qu’il est prêtre, qu’il a été professeur de journalisme et d’ethnologie à l’Université Catholique de Louvain, université dont il fut Vice-Recteur puis Pro Recteur aux affaires culturelles. Vous dire aussi, bien sûr, qu’il est écrivain…
Mais ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui, ce n’est pas un simple énoncé de titres, de fonctions. J’ai envie de vous dire : « Ecoutez-le, dialoguez. Saisissez la chance de cette rencontre, car cet homme là mérite l’attention. »
Dans votre vie, vous rencontrerez beaucoup de gens convaincus d’avoir raison, marchant avec assurance sur la route de leurs certitudes. Une route bien bornée. Vous rencontrerez aussi les adeptes du consensus mou, du laisser faire, ceux qui se réfugient derrière le paravent de leurs doutes. On les entend dire : « Moi, je ne sais pas… Moi, je ne m’engage pas… Puisque c’est ainsi… ». S’il existe un confort de la voie toute tracée, il existe aussi un confort de l’indécision.
Ce que je vous souhaite, c’est de rencontrer des femmes et des hommes différents, qui savent conjuguer leurs convictions avec l’ouverture, la curiosité : des hommes qui n’hésitent pas à quitter la tranquillité des routes bien balisées pour se risquer sur des sentiers inconnus, des hommes qui osent s’aventurer là où on ne les attendait pas. Gabriel Ringlet est de ceux-là.
Homme de conviction, sans aucun doute. Il ne cesse de témoigner de sa foi, sa foi en l’homme de Nazareth, l’homme qui marche, qui va à la rencontre des pêcheurs d’eau douce, des malades, des prostituées, des militaires, des prêtres aveuglés par leur pouvoir. Jésus, l’homme qui marche, dont la parole est en marche et qui nous permet de cheminer vers la résurrection.
Homme de conviction, oui. Mais rassurez-vous, cette foi, ce n’est pas que dans les collèges catholiques comme le nôtre qu’il en témoigne. Gabriel Ringlet refuse tout enfermement. C’est un homme d’ouverture, attentif à ce que vivent les femmes et les hommes d’aujourd’hui, quelles que soient leur origine, leur croyance. Quelques exemples, brossés rapidement. On le trouve aux côtés de Jacques Gaillot quand l’évêque d’Evreux a des problèmes avec sa hiérarchie, récemment encore aux côtés de journalistes abusivement écartés. Il ne refuse jamais le dialogue avec des non-croyants, rencontre des francs-maçons, des artistes. La dernière messe de Noël, il l’a célébrée avec « Les Baladins du Miroir ». Des élèves du collège sont allés voir leur dernier spectacle : « Tristan et Yseult ». On le trouve aussi aux côtés des malades en fin de vie : ce moment terrible ou mort et naissance se confondent…
Récemment, le Recteur de l’Université de Louvain, Bernard Coulie, déclara : « La nouvelle de son départ bouscula les habitudes ». Et il ajouta « Mais n’a-t-il pas toujours fait cela ? » Un bousculeur d’habitudes dont la flamme intérieure est assez vive pour qu’il ne craigne pas de nous avouer parfois sa fragilité – avec humour, il cite ces mots de Sulivan : « Lisez-moi donc avec humour, je ne suis pas toujours de mon avis ». Oui, un bousculeur d’habitudes, voilà celui qui est venu vous rencontrer aujourd’hui. J’espère que vous serez attentifs à vous laisser bousculer.
Les élèves de 6e avaient préparé un feu nourri de questions, touchant toutes les facettes de sa personnalité et quantité de thèmes sur l’actualité, la religion, l’accompagnement des mourants… S’il ne put répondre à toutes faute de temps, il n’en esquiva aucune. La langue de bois n’est pas le fort de cet ardent défenseur et promoteur du dialogue avec la Laïcité. Et il sait affirmer avec détermination ses propres convictions, qui ne coïncident pas toujours avec les discours de certaines hiérarchies. La liberté, la fragilité, l’ouverture sont des thèmes récurrents dans ses propos.
Ecouter Gabriel Ringlet, c’est l’assurance de se baigner dans une langue qui chante, qui vibre, qui questionne, doute et s’interroge. Bref, une conscience de notre temps en verbe et en action.

J.P. Corongiu.
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